Le café viennois

Je suis une lève-tôt, vers 5h00 je suis “tirée” du lit par mon petit chat Urbain qui fait tout pour me réveiller d’abord en douceur par des petits miaulements et ensuite par un nettoyage de peau bien appliqué. Je pourrais pester mais non, tout d’abord parce qu’il est diabétique et que je sais qu’il doit avoir une baisse de régime avant son injection de 9h00, et qu’il préfère son petit sac de gelée au lieu de ses croquettes pourtant laissées à sa disposition et ensuite c’est un vieux pépère de 18 ans dont les mois sont comptés alors je lui pardonne beaucoup trop choses. Mais une fois la gamelle remplie, l’eau fraîche versée, la litière nettoyée, je vais m’accorder un vrai plaisir matinal, un café. J’adore les effluves qui envahissent la cuisine et qui flottent dans l’air jusque dans la chambre en portant ma tasse. Oui car il faut bien l’avouer cette tasse chaude je vais la déguster au lit.

Je crois que j’ai toujours pris ma première tasse de café au lit, même lorsque je “travaillais” à l’extérieur je savais qu’avant d’affronter les bousculades du métro, les emmerdes du bureau, je devais m’accorder le plaisir réconfortant d’une tasse chaude de café que je prenais dans le noir pour écouter un “ Paris qui s’éveillait”. Je parle à l’imparfait car aujourd’hui Paris sous
couvre-feu, les paroles de Dutronc, sont pratiquement faussées mis à part que les ouvriers sont toujours déprimés et les gens qui se lèvent sont encore brimés.

Alors ce matin en buvant ma tasse chaude de café, en écoutant le silence lourd, je vous écris la recette d’un dessert de folie pour ceux qui aiment le café, prêt en 10 minutes cuisson comprise.
Elle n’est pas belle la vie.?

Préparation : 5 minutes | Cuisson : 5 minutes/gaufres | 4 gauffres