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Biryani de chou-fleur
Ne plus voyager me manque, ne plus avoir de perspectives de voyage me manque, ne plus organiser un voyage me manque et le pire c’est de se sentir prisonnière dans son propre pays. Frontières fermées, l’horreur, je crois que c’est le pire scénario pour moi qui pouvait nous arriver sans savoir quand la cage va se rouvrir. Je veux sortir !
J’ai assez bien géré le confinement et le couvre-feu, bien que cela demande une certaine organisation et un moral de fer mais comme j’aime le confort de mon sweet home, je me suis créé une espèce de carapace douillette qui s’est fragilisée aux simples mots “frontières fermées”
Alors tous les jours j’arpente Paris, comme une vraie touriste, découvrant des quartiers, des rues, des façades sur lesquelles parfois on peut lire “ici vécut…” “ici mourut…” “fusillé en janvier 44” (vous pouvez constater le niveau de mon moral, beaucoup, beaucoup moins haut que le niveau de la Garonne et de la Seine qui débordent !) et au détour de mes pérégrinations, la place Furstenberg, un bijou de place. C’est le haut lieu des créateurs du design d’intérieur, les vitrines se parent de tissus chatoyants qui pourraient devenir de merveilleux rideaux à ouvrir sur un monde meilleur. Pour découvrir cette place, je passe devant le café des Deux Magots, où en lieu et place ne se précipite plus l’intelligentsia actuelle mais de gros nounours attablés et attendant que des grands enfants poussent la porte de ce haut lieu touristique, mince fermé.! je traverse la rue devant l’église Saint Germain, je remonte la rue Bonaparte, au coin, la pâtisserie et salon de thé Ladurée avec ses pâtisseries emblématiques, À VENDRE.! une institution, après FAUCHON, tout va à vau l’eau.
Je tourne à droite rue Jacob, je m’arrête un instant devant cette boutique qui vend des manuscrits et autographes d’écrivains, de musiciens, de peintres célèbres. Je pousse la porte, car j’ai vu 2 planches de dessins de bandes dessinées, le prix me ramène très vite à la réalité, je passe devant la boutique Gien, je résiste, et puis à droite cette adorable petite place, où l’on pourrait apercevoir les amoureux de Peynet, se bécotant sous ces paulownias Tellement romantique. En fait mes pas m’ont conduite ou devrais je dire poussée là, car à ma gauche, nichée entre deux boutiques de tissus, se trouve une adorable épicerie, comprenez par là, un marchand d’épices. Et je sais que je ne vais pas résister à l’achat d’une ou deux petites boîtes blanches qui viendront compléter ma collection et dans lesquelles s’échappent des parfums enivrants. Je pousse la porte de LA Compagnie Française Des Poivres et Épices, et par magie je viens de franchir toutes les douanes du monde, je suis dans tous les avions, je traverse toutes les mers, tous les fleuves, je voyage enfin.! et aujourd’hui mon choix s’est porté sur de la cardamome sauvage et du fenugrec. J’hume quelques poivres, je lis la composition d’un tandoori, d’un mélange italien, et soudain une envie de quitter la boutique et sa vendeuse pourtant si accueillante. Je remonte la rue de l’Abbaye, je passe devant la boutique Arte, créateur de papiers muraux qui vous font regretter de ne pas habiter un 300 m2, mais je presse le pas, pour attraper au vol mon bus. Je m’assois et profite le nez collé à la fenêtre, de Paris déserté, on traverse la Seine, à droite Notre-Dame fragilisée mais toujours aussi majestueuse, à gauche la Tour Eiffel, qui se refait une beauté en attendant les vrais touristes, en face le Louvre, je pense à la Joconde qui doit mortellement s’ennuyer. Mais en fait je vois sans voir plus par habitude car j’ai une idée de recette et je ne veux pas en perdre le déroulé. Avenue de L’opéra, avec l’opéra Garnier, tristement interdit aux spectacles. On n’est pas prêt de créer une Pavlova ou une pêche Melba en l’honneur de ces danseuses ou cantatrices, si on nous interdit les spectacles. On passe devant les Galeries Lafayette et son magnifique dôme, quelques mètres plus loin le Printemps, magasin classé, mais tous les deux fermés. Devant, la Trinité qui se pare depuis plus d’un an d’un échafaudage, pour être j’en suis sûre plus belle. Encore quelques mètres, quelques minutes et je pousse enfin la porte de mon appartement. Ça y est je suis prête, ma cuisine sent comme un marché de Goa, je voyage et vous embarque avec moi dans cette nouvelle aventure gourmande. Attachez les liens de votre tablier, faites chauffer la poêle, on est partis…
J’ai assez bien géré le confinement et le couvre-feu, bien que cela demande une certaine organisation et un moral de fer mais comme j’aime le confort de mon sweet home, je me suis créé une espèce de carapace douillette qui s’est fragilisée aux simples mots “frontières fermées”
Alors tous les jours j’arpente Paris, comme une vraie touriste, découvrant des quartiers, des rues, des façades sur lesquelles parfois on peut lire “ici vécut…” “ici mourut…” “fusillé en janvier 44” (vous pouvez constater le niveau de mon moral, beaucoup, beaucoup moins haut que le niveau de la Garonne et de la Seine qui débordent !) et au détour de mes pérégrinations, la place Furstenberg, un bijou de place. C’est le haut lieu des créateurs du design d’intérieur, les vitrines se parent de tissus chatoyants qui pourraient devenir de merveilleux rideaux à ouvrir sur un monde meilleur. Pour découvrir cette place, je passe devant le café des Deux Magots, où en lieu et place ne se précipite plus l’intelligentsia actuelle mais de gros nounours attablés et attendant que des grands enfants poussent la porte de ce haut lieu touristique, mince fermé.! je traverse la rue devant l’église Saint Germain, je remonte la rue Bonaparte, au coin, la pâtisserie et salon de thé Ladurée avec ses pâtisseries emblématiques, À VENDRE.! une institution, après FAUCHON, tout va à vau l’eau.
Je tourne à droite rue Jacob, je m’arrête un instant devant cette boutique qui vend des manuscrits et autographes d’écrivains, de musiciens, de peintres célèbres. Je pousse la porte, car j’ai vu 2 planches de dessins de bandes dessinées, le prix me ramène très vite à la réalité, je passe devant la boutique Gien, je résiste, et puis à droite cette adorable petite place, où l’on pourrait apercevoir les amoureux de Peynet, se bécotant sous ces paulownias Tellement romantique. En fait mes pas m’ont conduite ou devrais je dire poussée là, car à ma gauche, nichée entre deux boutiques de tissus, se trouve une adorable épicerie, comprenez par là, un marchand d’épices. Et je sais que je ne vais pas résister à l’achat d’une ou deux petites boîtes blanches qui viendront compléter ma collection et dans lesquelles s’échappent des parfums enivrants. Je pousse la porte de LA Compagnie Française Des Poivres et Épices, et par magie je viens de franchir toutes les douanes du monde, je suis dans tous les avions, je traverse toutes les mers, tous les fleuves, je voyage enfin.! et aujourd’hui mon choix s’est porté sur de la cardamome sauvage et du fenugrec. J’hume quelques poivres, je lis la composition d’un tandoori, d’un mélange italien, et soudain une envie de quitter la boutique et sa vendeuse pourtant si accueillante. Je remonte la rue de l’Abbaye, je passe devant la boutique Arte, créateur de papiers muraux qui vous font regretter de ne pas habiter un 300 m2, mais je presse le pas, pour attraper au vol mon bus. Je m’assois et profite le nez collé à la fenêtre, de Paris déserté, on traverse la Seine, à droite Notre-Dame fragilisée mais toujours aussi majestueuse, à gauche la Tour Eiffel, qui se refait une beauté en attendant les vrais touristes, en face le Louvre, je pense à la Joconde qui doit mortellement s’ennuyer. Mais en fait je vois sans voir plus par habitude car j’ai une idée de recette et je ne veux pas en perdre le déroulé. Avenue de L’opéra, avec l’opéra Garnier, tristement interdit aux spectacles. On n’est pas prêt de créer une Pavlova ou une pêche Melba en l’honneur de ces danseuses ou cantatrices, si on nous interdit les spectacles. On passe devant les Galeries Lafayette et son magnifique dôme, quelques mètres plus loin le Printemps, magasin classé, mais tous les deux fermés. Devant, la Trinité qui se pare depuis plus d’un an d’un échafaudage, pour être j’en suis sûre plus belle. Encore quelques mètres, quelques minutes et je pousse enfin la porte de mon appartement. Ça y est je suis prête, ma cuisine sent comme un marché de Goa, je voyage et vous embarque avec moi dans cette nouvelle aventure gourmande. Attachez les liens de votre tablier, faites chauffer la poêle, on est partis…
Préparation : 30 min | Cuisson : 30 minutes
Ingredients
1 petit chou-fleur bien blanc
2 carottes (jaunes, rouge, orange)
50 g de petits pois surgelés
1 oignon
1 cm de gingembre frais
1 gousse d’ail
4 abricots secs
120 g de riz basmati
25 g de raisins secs
10 feuilles de menthe
10 feuilles de coriandre
1 anis étoilée (badiane)
1 cardamome
1 feuille de laurier
5 cm de cannelle (1 petit bâton)
2 c à c de mélange épices biryani (acheté ou réalisé maison)
½ c à c de paprika
8 filaments de safran
1 bouillon cube de légumes
2 c à s d’huile d’arachide ou tournesol
Sel
Poour servir : 1 yaourt grec
10 feuilles de menthe
10 feuilles de coriandre
30 g de noix de cajou
Mélaneg épices Byriani : 2 C à C Cumin
1 Anis étoilée
1 C à C de Curcuma
½ C à C de Paprika
1 bâton de cannelle
2 Clous de girofle
4 cardamomes (vertes et/ou noires)
1 piment (plus ou moins gros selon votre goût)
1 feuille de laurier
1 C à C de gingembre en poudre
¼ de noix de muscade
1 Éclat de macis (facultatif)
½ C à C de fenugrec (facultatif)
Conseil n°1 : Évidemment vous pouvez acheter le mélange d’épices biryani tout fait. Mais vous pouvez aussi créer le vôtre. Un peu comme un chimiste. Vous verrez on y prend vite goût. Mon mélange est personnel et je n’ai pas la prétention de détenir la véritable recette. Mais je pense qu’elle s’en rapproche avec les différentes informations glanées lors de mes voyages.
Conseil n°2 : Il est inutile de vous rappeler les bienfaits et vertus des épices.
Conseil n°3 : Pour les légumes, j’ai mis petits pois et carottes mais on peut penser à des haricots verts, du poivron, une fois encore, suivez la recette mais apportez votre touche personnelle. Et pour les plus fainéants je vous conseille un sachet de julienne de légumes surgelée Picard ou Macédoine.
Conseil n°4 : Si vous n’avez pas de robot pour le chou-fleur, une bonne râpe et un peu d’huile de coude…
Idem pour les épices, idéalement un moulin à café, mais avec un pilon ça fonctionne aussi.
Idem pour les épices, idéalement un moulin à café, mais avec un pilon ça fonctionne aussi.
Instructions
1
Laver le riz à grande eau et le faire tremper pendant 15 minutes dans de l’eau.
2
Faire tremper les filaments de safran dans un bol d’eau chaude.
3
Effeuiller le chou-fleur, le couper en fleurons, les laver, les mettre dans un robot pour obtenir une grosse semoule.
4
Éplucher, laver et couper en dés les carottes.
5
Éplucher l’oignon et le couper en dés.
6
Couper en dés les abricots secs
7
Dans un faitout ou une grande poêle sur feu moyen, déposer le bâton de cannelle, l’anis étoilée, la cardamome légèrement écrasée, la feuille de laurier. Faire torréfier 2 minutes, puis verser l’huile, faire revenir les dés d’oignon avec une pincée de sel pendant 3 minutes. Râper la gousse d’ail et le gingembre.
8
Ajouter la semoule de chou-fleurs, les dés d’abricots, la poignée de raisins, les dés de carottes, les 2 à C d’épices biryani, la ½ c à c de paprika, mélanger, poursuivre la cuisson pendant 2 minutes.
9
Ajouter le riz, verser 35 cl d’eau, le bouillon de légumes et l’eau avec les filaments de safran. Placer une feuille de papier cuisson sur le riz, découpée au diamètre de votre casserole et faire cuire sur feu moyen pendant 10 minutes.
Après 10 minutes, ajouter les petits pois, mélanger, vérifier le niveau d’eau et prolonger pour 10 minutes supplémentaires.
10
Présentation : Laver et ciseler les feuilles de menthe et coriandre. Faire légèrement torréfier les noix de cajou.
Quand le mélange est cuit, déposer dans chaque assiette une portion, saupoudrer de menthe et coriandre, ajouter quelques noix de cajou, une quenelle de fromage grec. Déguster sans attendre.
Quand le mélange est cuit, déposer dans chaque assiette une portion, saupoudrer de menthe et coriandre, ajouter quelques noix de cajou, une quenelle de fromage grec. Déguster sans attendre.
11
Mélange épices Biryani : Dans une poêle sans matière grasse, faire torréfier, sur feu moyen toutes les épices, jusqu’à ce qu’elles soient légèrement dorées (pas brûlées). Environ 3 à 4 minutes. Laisser refroidir puis les mixer pour les réduire en poudre. Réserver dans une un petit bocal fermé et si possible dans le un placard.