Mes tomates farcies
D’abord le pain un peu rassis, trempé dans le lait dans lequel il y avait cette peau qui me dégoutait, surtout dans mon chocolat chaud, mais c’était du vrai lait, pas pasteurisé, ensuite, les œufs, pas très propres, eh non on ne les casse pas sur le rebord d’un saladier, mon poussin, ça vient d’où un œuf ? euh de la poule, oui mais plus précisément ? euh !!! Depuis je n’ai plus jamais cassé un œuf sur le rebord d’un saladier.
Ensuite on déshabillait la saucisse de Toulouse, la vraie de vraie, on coupait en petits dés des escalopes de veau, on évidait nos tomates et après s’être débarbouillé les mains avec un gros cube de savon de Marseille, le vrai à l’époque, on plongeait nos mains bien propres dans cette farce, en fait je plongeais mes menottes et je touillais encore et encore, en riant du bonheur de déguster ces tomates farcies. Rien de très compliqué mais un partage de génération. En fait Etienne Chatiliez a raison ; la vie est un long fleuve tranquille !
Préparation : 20 minutes | Cuisson : 1 heure
Ingredients
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